Contrairement à certaines idées préconçues, la perte auditive n’est pas liée à l’âge. En France, la déficience auditive touche 6 % des personnes ayant entre 15-24 ans et 65 % des 65 ans et au-delà. Malheureusement, il n’existe pas de traitement efficace qui rétablit une audition initiale. Les cellules de l’oreille ne se régénèrent plus lorsqu’elles sont endommagées. En revanche, des solutions peuvent vous permettre de compenser le déficit selon le niveau de sévérité.

Les appareils auditifs

L’amplification du signal sonore par un appareil auditif est dédiée aux individus souffrant d’une surdité de transmission. Il existe différents modèles de prothèses auditives dont le choix dépend de la maniabilité et de l’âge. L’idéal est de consulter au préalable un audiologiste qui peut évaluer la sévérité de la surdité afin de vous recommander un appareil correspondant.

Les appareils auditifs sont disponibles dans différentes tailles. Les modèles plus visibles offrent une bonne qualité d’écoute et sont simples à manipuler. Cependant, ils peuvent être encombrants en raison de leur taille plus importante. De manière générale, tous les appareils auditifs sont composés d’un micro pour retenir le son, d’un intégrateur de transmission à la personne et d’un amplificateur à pile pour accentuer le son.

Le principe de fonctionnement de l’appareil est simple. Une fois la prothèse placée, le micro capte le son et le transmet à l’oreille interne à travers le petit haut-parleur intégré. Il existe d’autres modèles qui peuvent être implantés par chirurgie. Ceux-ci renvoient directement le son aux osselets de l’oreille moyenne.

Les implants cochléaires

Un implant cochléaire est dédié aux personnes souffrant d’une surdité sévère à profonde, un niveau pour lequel l’utilisation de prothèse auditive est inefficace. Cette solution marche lorsqu’elle vient en complément à la prothèse auditive. Autrement dit, elle est recommandée pour les personnes qui n’arrivent pas à comprendre 50 % des mots d’une phrase avec une prothèse.

L’implant cochléaire transmet directement les signaux électriques au nerf auditif grâce aux multiples électrodes introduites dans la cochlée. À rappeler que la cochlée est le noyau de l’oreille interne qui accueille les fibres du nerf auditif.

L’appareil dispose d’un microphone externe et d’un processeur qui retiennent les sons et se transforment en impulsions électriques. Celles-ci sont envoyées au moyen d’électromagnétisme vers les électrodes, qui à leur tour stimulent le nerf auditif.

Un implant cochléaire aide les patients à lire au moins sur les lèvres de leur interlocuteur. Grâce à cette solution, ceux-ci peuvent être capables d’identifier les bruits environnementaux et les signaux d’avertissement.

Les implants au tronc cérébral


Comme mentionné dans l’introduction, la solution à adopter pour compenser le déficit auditif dépend du niveau de sévérité. Par exemple, une personne dont les muscles auditifs se sont dégradés par les fractures de l’os temporal et touchent les deux oreilles ne peut pas retrouver une écoute grâce aux appareils auditifs et aux implants cochléaires. En revanche, ces individus peuvent restaurer une partie de leur ouïe par l’implant au tronc cérébral.

D’autres dispositifs plus simples existent pour aider les personnes atteintes. Par exemple, les systèmes d’alarme lumineux indiquent lorsque la sonnette d’entrée résonne.